Le projet a consisté à transformer un ancien bâtiment industriel, autrefois siège de la CFTC, en foyer pour adultes autistes et service Répit, gérés respectivement par l’association Aurore et la Fondation de Rothschild, qui se sont impliquées fortement. L’édifice a nécessité d’importantes reprises en sous-œuvre et structurelles pour permettre sa restructuration, le programme présentant des enjeux importants de sécurité et de fonctionnalité. La prise en compte de l’autisme et des handicaps a guidé la conception architecturale, avec une attention particulière à l’apaisement sensoriel (visuel, auditif, olfactif et tactile). La cour centrale est ainsi redessinée en pente douce de la rue au fond de la parcelle et habillée d’un bardage perforé en aluminium, à la fois absorbant acoustiquement et réactif aux variations lumineuses du ciel de Paris.